Tout savoir sur la cité de Saint-Quentin
Saint-Quentin, la Haute-Picardie gothique, néo-classique et Art Déco
Théâtre d'événements tragiques pendant la Première Guerre mondiale, le Saint-Quentinois, aux confins de l'Escaut, de la Somme et de l'Oise, conserve la mémoire des combattants tombés pendant la bataille de la Somme. Située sur la ligne Hindenburg, la ville de Saint-Quentin est détruite à 70 %. Reconstruite dans les années vingt, le style Art Déco fait alors son apparition sur les façades de maisons bourgeoises, des commerces et de quelques édifices publics. Mosaïque, ferronnerie d'art, moulages en béton, vitraux, bow-windows, ébénisterie, l'audace des architectes s'affirme à travers ce nouvel art de vivre des années folles. Plus tard, pendant les Trente Glorieuses, Saint-Quentin se développe grâce aux industries textiles et mécaniques. Depuis, la capitale de la Haute-Picardie continue de mettre en valeur sa position enviable, au carrefour des routes qui mènent à Paris, Amiens, Reims, Lille et Bruxelles. Elle valorise aussi son patrimoine bâti et les espaces naturels qui l'entourent.
A visiter
La maison familiale de Matisse à Bohain-en-Vermandois, l'Hôtel de ville et son carillon, la basilique, les marais d'Isle de Saint-Quentin (réserve naturelle), le parc le Robinson, la vallée de l'Oise, la maison de la nature Jacques-Braconnier, les deux phares du pont d'Isle, les béguinages, le palais Fervaques, le chemin de fer touristique du Vermandois, le Val d'Omignon, le musée des Papillons, le musée Antoine Lécuyer, le musée archéologique (Société académique), le théâtre municipal Jean-Vilar, la porte des Canonniers, la gare de Saint-Quentin, la grande poste, le monument de la place du Huit-Octobre, le Village des métiers d'antan, le cimetière militaire allemand et le cimetière militaire français, les anciennes geôles royales souterraines...